Présentez-vous ?
Je m’appelle Louise Verrier, j’ai 22 ans je viens de la banlieue parisienne (France) et suis en master 1 en Géopolitique et Relation Internationale.
Quel est le motif de votre venue à FITIMA Guinée ?
Je suis venue à FITIMA Guinée pour un stage de quatre mois, pas forcément dans mon domaine mais plutôt dans le domaine du développement communautaire. Une occasion pour moi de découvrir ce domaine pour chercher un tout petit peu ma voie.
Quelles sont vos missions au sein de FITIMA Guinée ?
Je soutiens le Pôle Développement Communautaire pour la mise en œuvre des projets en place et en écrire des nouveaux. Je fais aussi de la veille concurrentielle pour voir avec qui on peut avoir des partenariats qui peuvent nous financer ; ou voir qu’est-ce que les autres organisations font. Il y’a aussi une grosse partie de ma mission qui est dédiée à la bibliothèque communautaire qui consiste à la redynamiser. Pour ce faire, j’ai fait un inventaire des livres pendant plusieurs semaines pour qu’ils soient classés d’une manière ordonnée et facile pour les enfants. Au-delàs de ça, j’ai mené des activités au moins une par mois avec les enfants pour leur donner le goût de la lecture par le biais des activités ludiques.
Quelles sont vos activités réalisées au sein de la fondation ?
J’ai organisé un concours d’éloquence pour développer le goût de la lecture, de la recherche et de l’écriture. Ce concours a mis en compétition cinq jeunes filles qui se sont préparées et qui sont passées à l’oral devant un jury dont le thème avait porté sur le handicap. Ces jeunes filles qui ont été candidates en lice vont être des ambassadrices des droits enfants en situation de handicap et des droits des auprès de la communauté. Pendant ce mois de juillet nous organisons tous les mardi et jeudi matin des activités pour l’enrichissement personnel des enfants à travers les jeux de société, peinture et autres.
Quels vos projets rédigés pour FITIMA Guinée ?
J’ai rédigé pas mal de projet dont au moins deux par mois. Y’en a un qui me tient particulièrement à cœur, c’est la formation des femmes en électrification solaire pour une question d’écologie. A la fin de ce mois du juillet j’aurai un entretien avec une ONG française pour le financement de ce projet. J’assai aussi de mettre en place une correspondance épistolaire entre les enfants de la bibliothèque de FITIMA et la bibliothèque de ma ville en France (banlieue parisienne) pour que les enfants reçoivent tous les mois une lettre digitale avec des thèmes qu’on aura prédéfinis afin d’avoir un échange international avec les autres enfants. J’essaierai de mettre en place ce projet une fois en France pour rester en lien avec FITIMA Guinée.
Comment vous sentez-vous en Guinée ?
D’abord il faut dire que tous les guinéens sont bienveillants, avec eux tu te sens comme dans ta famille. C’est vraiment agréable de les côtoyer.
Qu’est-ce que ça vous procure de côtoyer des enfants en situation de handicap ?
C’est très enrichissant de les côtoyer. On se rend compte que s’ils sont encadrés il peut y avoir une très grande marge de progression possible. Ces enfants sont attachants et ça va être dure pour moi de ne pas les revoir.