FITIMA a mis en place un système de Volontariat de Solidarité Internationale dans les domaines ou les centres manquent fortement de ressources qualifiées. C’est notamment le domaine du paramédical avec l’ergothérapie, l’orthophonie, la kinésithérapie, la psychologie, la psychomotricité où les compétences manquent aujourd’hui. Chaque année, un VSI vient apporter ses compétences au sein de l’équipe et transmettre son savoir faire pour assurer un relais avec l’équipe guinéenne. Les VSI sont proposés par la DCC (Délégation Catholique pour la coopération).

Témoignages des VSI

Pourquoi as-tu choisi de partir pendant 1 an en Guinée avec un contrat VSI ? J’avais ce projet de partir depuis un moment.  Au début je pensais à des missions d’urgence mais je ne connaissais pas les missions longues. Au fur et à mesure des rencontres, j’ai connu la Délégation catholique pour la coopération (DCC). Cette idée de coopération et d’échanges sur le long terme m’a donné envie d’apporter ma contribution de cette manière. Et puis,  je voulais aller à la rencontre de  cultures différentes et  me bousculer un peu ! Qu’est ce qui t’a donné envie de rejoindre l’équipe FITIMA ? C’est la DCC qui m’a proposé cette mission au sein de FITIMA. J’avais envie de travailler avec les enfants, l’ONG m’a paru sérieuse et dynamique, avec beaucoup de projets. De plus, on me proposait de transmettre le métier à une personne locale, et j’ai vraiment adhéré à cette idée. Ce transfert de compétences s’inscrit dans une démarche de développement et cela avait du sens pour moi. Quelles sont tes missions ? Mes missions sont sur trois volets :

  • Apporter des soins de rééducation et réadaptation aux enfants et jeunes adultes  de FITIMA, et travailler avec les familles
  • Former une personne locale pendant un an pour qu’elle puisse prendre la suite après mon départ
  • Coordonner l’équipe médico-éducative pour une meilleure prise en charge globale des patients
Comment se déroule tes journées ? Je commence à 8 heures le matin, j’ai des séances de rééducation jusqu’à 13 heures. Les après-midi permettent des temps de réunion, de visites à domicile, des temps de cours, ou des rencontres avec des partenaires (prothésiste, menuisier). Qu’est-ce que cette expérience t’a déjà apporté ? J’apprends tous les jours un peu plus avec les enfants. Je ne connaissais pas ce public-là auparavant et les progrès sont rapidement visibles, ce qui est très encourageant. J’apprends à mobiliser une équipe autour d’un patient et à créer de la cohésion.  J’apprends aussi beaucoup sur moi :  à me positionner de manière plus assurée,  à prendre conscience de mes limites, de mes envies et besoins profonds,  et de mon fonctionnement  avec autrui. Que voudrais-tu dire à ceux qui aimeraient partager leurs compétences dans le cadre d’un VSI ? Foncez ! Si vous avez bien réfléchit à votre projet et à vos motivations à partir, que vous vous sentez prêt, il faut partir ! C’est une expérience riche en enseignements et en émotion qui sert des causes pleines de sens.

Anaïs, 27 ans

Ergothérapeute à FITIMA Guinée (VSI 1 an)
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